Les règles du cécifoot, Carl, 13 ans, et Mila, 10 ans, les connaissent par cœur. Ce jeudi 28 août, sur le parvis de l’hôtel de Ville de Paris où des terrains ont été montés pour tester pendant quelques jours certains sports paralympiques, le frère et la sœur listent en chœur : jouer avec un bandeau devant les yeux, être silencieux, écouter le bruit du ballon à grelots et celui des guides qui crient derrière les cages pour attirer les joueurs. Et bien évidemment, marquer plus de buts que son adversaire. Carl peut même citer le nom d’un joueur : celui du capitaine de l’équipe de France, Frédéric Villeroux, auteur du tir au but victorieux des Bleus face à l’Argentine en finale. Un an après, l’hérita
Reportage 
Un «héritage presque inexistant» : un an après les Jeux paralympiques, le handisport gagne en popularité mais peine toujours à se développer
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Un an après la compétition, l’héritage des paralympiades est surtout immatériel : si les disciplines sont désormais connues du grand public, accueillir des licenciés et développer des structures reste un défi. D’autant plus que les financements se sont réduits.
Un match de goalball entre la France et les Etats-Unis à Paris, le 31 août 2024.  (Florence Brochoire/Libération)
Publié le 29/08/2025 à 16h22
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