Aie aie aie. Le sprinteur kényan Mark Odhiambo a été contrôlé positif à la méthastérone et ses métabolites (stéroïde), le premier cas de dopage détecté pendant les Jeux olympiques de Tokyo, a indiqué l’Agence de contrôles internationale (ITA) samedi.
Odhiambo a été suspendu provisoirement à quelques heures de son entrée en lice lors des séries du 100 m. L’échantillon a été prélevé le 28 juillet à Tokyo, explique dans un communiqué l’ITA, responsable de l’ensemble du programme antidopage aux Jeux olympiques de Tokyo.
L’athlète a fait appel
L’athlète de 28 ans, détenteur d’un record en 10 secondes 05 sur la ligne droite, a fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). C’est le deuxième cas de dopage concernant un sportif kényan de l’histoire des Jeux olympiques : Simon Kemboi avait été exclu à Sydney en 2000 avant de disputer le relais 4x400 m.
Plus tôt dans la journée, la Nigériane Blessing Okagbare avait été suspendue provisoirement à la suite d’un contrôle positif à l’hormone de croissance le 19 juillet, soit pendant la période olympique, mais hors des sites dédiés aux JO.