A quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris, le parquet de Nanterre mobilise ses enquêteurs. Ce mercredi 28 août, le parquet de Nanterre, compétent en raison de l’hébergement de la délégation paralympique à Courbevoie, a confirmé «la saisine de la BRDP (la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes, ndlr) dans le cadre d’une enquête en disparition inquiétante».

Selon une source policière, le 20 août aux alentours de 19 heures, cette athlète olympique de volley-ball assis, également masseuse au sein de l’équipe olympique du Rwanda, a quitté le camp de Courbevoie (Hauts-de-Seine) où sa délégation est hébergée pour se rendre au restaurant. Elle n’est jamais revenue. Sa disparition a été signalée mardi 27 août vers 13 heures par Theogene Uwayo, le président du Comité olympique rwandais.

Cette enquête a été ouverte après un signalement fait au commissariat de Saint-Ouen, précise encore cette source. François Nkulikiyimfura, l’ambassadeur du Rwanda en France, a également été informé de ces faits et s’est rendu sur le site à Courbevoie, a ajouté la source policière.

Lundi 26 août, au siège de la délégation, François Nkulikiyimfura s’était affiché aux côtés des para athlètes de l’équipe de volleyball assis. Suite à la disparition de l’une d’entre elles, l’ambassadeur a conseillé au président du Comité de déclarer officiellement sa disparition au commissariat. Un appel général a été diffusé sur les conférences régionales et parisiennes. La direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) a été avisée.

L’équipe rwandaise de volleyball assis débute sa compétition dès demain avec un match face aux Brésiliennes, médaillées de bronze lors des Jeux paralympiques de Tokyo.