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Journal de bord

Wilfried Krantz, coach de Manon Genest, sauteuse en longueur paralympique : «Elle est dans la période la plus heureuse de sa vie»

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Le 1er septembre 2024, la parathlète de 31 ans tentera de prendre sa revanche sur les Jeux de Tokyo en arrachant une place sur le podium dans sa catégorie T37 au Stade de France. Pour «Libé», elle raconte sa préparation. Quatrième épisode : les derniers ajustements de l’entraîneur.
Wilfried Krantz, 44 ans, est un ancien décathlonien. Ici à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), le 11 avril 2024, aux côtés de la parasauteuse en longueur Manon Genest. (Céline Levain/Mirage Collectif pour Libératio)
publié le 13 août 2024 à 15h41

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Le long et sinueux chemin de Manon Genest pour atteindre un pic de forme le 1er septembre au Stade de France suit son cours à Saint-Médard-en-Jalles, près de Bordeaux. Chaque matin, du lundi au vendredi, la parasauteuse en longueur rejoint son coach, Wilfried Krantz, grande tige au large sourire, ancien référent sauts au sein de l’équipe de France handisports. Direction la piste ou la salle de muscu comme on va au bureau. Le programme varie : aérobie, vitesse, cardio, technique, sauts, explosivité… Il est élaboré par «Tonton Will», décathlonien de formation, exclusivement dévoué à la réussite de l’athlète de 31 ans qui vise un podium aux Jeux début septembre dans sa catégorie T37. Pour le quatrième épisode de son journal de bord dans Libé, l’ancien athlète de 44 ans – tantôt entraîneur, confident, babysitter, ami – décrit les derniers détails à fignoler pour briller sur le sautoir du Stade de France dans quelques semaines.

«Je travaille aux côtés de Manon depuis septembre 2023, juste après sa médaille de bronze aux championnats du monde au stade Charléty. Avant, elle était dans un groupe d’entraînement de grosse qualité au sein de l’équipe de France, elle bénéficiait de dynamiques collectives. Aujourd’hui, elle est moins embarquée dans ce processus car elle s’entraîne seule, ma