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JO 2030 dans les Alpes : le CIO est reparti, les incertitudes restent

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JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaisesdossier
Le Comité international olympique était cette semaine dans les Alpes, dont trois grands élus de droite, Laurent Wauquiez, Renaud Muselier et Christian Estrosi, veulent faire le théâtre des Jeux d’hiver de 2030. Budget, environnement, infrastructures : «Libération» débriefe cette longue réunion de chantier.
Pendant cinq jours, la délégation du CIO a sillonné les Alpes, dont la station de La Plagne, pour visiter les sites proposés pour organiser les épreuves. (Mike Harrington/Getty Images)
par François Carrel, correspondant à Grenoble et Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié le 28 avril 2024 à 11h11

Le car noir aux vitres teintées du CIO a failli rester bloqué dans la montée de la station de La Plagne, en Savoie, tant la neige tombait dru mardi. «On a tout pris : le vent, la glace, le soleil, la pluie», s’amuse Karl Stoss, président de la commission du CIO venue inspecter du 22 au 26 avril la candidature des Alpes françaises à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2030. Pendant cinq jours, la délégation du CIO a sillonné le massif, du lac Léman à la mer Méditerranée, pour visiter les sites proposés pour organiser les épreuves.

Cette candidature, mise au point dans l’urgence et annoncée il y a moins d’un an par Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Paca, et David Lappartient, président du comité olympique français (CNOSF), poursuit son sprint échevelé. Tout doit être bouclé d’ici les Jeux de Paris, durant lesquels le CIO doit attribuer formellement les Jeux de 2030 aux Alpes françaises, qui sont désormais seules en lice.

«On est sur un point d’aboutissement, s’est réjoui Laurent Wauquiez à l’issue de la vi