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Reportage

JO d’hiver 2030 : au Grand-Bornand, «les écolos, ils vont tout faire pour que ça ne passe pas»

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JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaisesdossier
Quelque 350 personnes se sont réunies ce mercredi 24 juillet pour fêter l’attribution des Jeux d’hiver aux Alpes françaises. Une célébration en petit comité, dans un contexte de tensions avec les écologistes, qui voient d’un mauvais œil l’arrivée des JO dans une région touchée par le réchauffement climatique.
Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, lors de l'annonce de l'attribution des Jeux d'hiver 2030 aux Alpes françaises, le 24 juillet. (Fabrice Coffrini/AFP)
par François Carrel, Envoyé spécial au Grand-Bornand (Haute-Savoie)
publié le 24 juillet 2024 à 18h39

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Sur le grand écran monté en bordure du terrain de foot synthétique du stade des Aravis, en périphérie de la station-village du Grand-Bornand (Haute-Savoie), la séance du Comité international olympique (CIO) de ce mercredi 24 juillet au matin est retransmise en direct devant quelque 350 personnes. Il y a là 250 enfants, réunis sous l’impulsion du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes par les ski clubs et clubs sportifs de communes du massif des Aravis, du Grand-Bornand et de La Clusaz, stations désignées pour l’accueil des épreuves de ski nordique en 2030.

Les enfants, arrivés par des bus affrétés pour l’occasion, portent tous le tee-shirt bleu de la région et chacun a reçu son drapeau tricolore triplement estampillé du nom et du logo régional. Encadrés par leurs formateurs et filmés par drone, ils ont formé tous ensemble les cinq anneaux olympiques sur le stade, avant d’être dirigés vers le grand écran, devant lequel ils se sont assis et papotent, sans guère porter d’attention à la retransmission. En bordure du terrain, une centaine d’adultes, dont près de 30 élus locaux, patientent.

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