Le para-triathlète français Alexis Hanquinquant, double champion paralympique en titre, a été sacré samedi 18 octobre champion du monde pour la huitième fois, à Wollongong, en Australie.
Le sportif de 39 ans, maître de sa discipline dont il demeure invaincu depuis 2019, a bouclé le parcours de sa catégorie PTS4 en 58 min 39 sec. Il a devancé son compatriote Pierre-Antoine Baele de 1 minute 22, tandis qu’un autre Français, Antoine Lamarche Poulain a pris la 4e place de l’épreuve.
Sacré pour la deuxième fois champion paralympique l’an dernier à Paris, Alexis Hanquinquant, amputé de la jambe droite en 2013 après un accident sur un chantier, continue donc de dominer son sport qu’il compte continuer à pratiquer jusqu’aux Jeux olympiques de 2028.
Vers les Jeux de Los Angeles
«C’est clairement l’objectif de terminer à Los Angeles, je commence malheureusement à prendre de l’âge», avait-il déclaré à l’AFP en août. «Je ne me voyais pas arrêter (après Paris) car je n’ai pas encore forcément tout donné, j’en ai encore un peu sous la prothèse», avait assuré celui qui s’est aussi fait le porte-parole d’une colère des para-athlètes face au manque d’investissement des autorités et des diffuseurs dans l’accompagnement des sportifs porteurs de handicap.
Outre l’ancien porte-drapeau aux Jeux paralympiques, les Français ont été au rendez-vous dans ces finales de championnats du monde puisque le champion paralympique en PTS2 Jules Ribstein s’est également imposé. Le titre dans la catégorie PTS3 est revenue chez les femmes à Elise Marc, et à Camille Seneclauze en PTS4.