Doumbè, Ngannou, Saint Denis… Ce devait être, en embrassant large, le grand week-end de la baston tricolore, ce moment où l’art longtemps décrié de la mornifle en mitaines basculait spectaculairement dans le mainstream bleu-blanc-rouge avec conversations autour de la machine à café, course au lien pirate pour esquiver les chaînes à péage et déclaration présidentielle. Et ce fut finalement un nouveau chapitre ajouté à une geste épique et éprouvée, spécialité made in France : l’art de perdre. Dans le ridicule, dans les vapes, dans la récupération politique : on a eu droit à tout le panel.
Round 1 : la «défaite entre guillemets»
On ne va pas s’éterniser sur le dernier sketch (son plus drôle ?) de Cédric Doumbè jeudi 7 mars au soir dans l’Accor Arena de Bercy (Paris) qu’il avait remplie à craquer. Au troisième round, le Franco-Camerounais qui criait partout que l’affaire ne passerait pas le premier se mettait à gesticuler en montrant son gros orteil, laissant son jeune adversaire, Baysangur «Baki» Chamsoudinov, interloqué. Dans un sport – le MMA – où il n’est pas rare de finir imbibé de sang comme Carrie au bal du diable, la mâch