Ce dimanche, si tard dans la nuit qu’il était déjà l’aube à Paris, l’Amérique a fait monter un Vendéen à la guillotine en mondovision, en direct depuis Las Vegas. En même pas deux minutes dans le premier round, voilà Ciryl Gane, le natif de La Roche-sur-Yon et fer de lance surmédiatisé du MMA français, le cou pris dans la tenaille des avant-bras de l’Américain Jon Jones, légende aussi increvable que sulfureuse de son sport, amorçant un énième retour. L’enjeu était de taille : la ceinture des poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la ligue reine de la discipline. Le combat de l’année, et il n’y a même pas eu match.
Jones, c’est le Mike Tyson du MMA – ascension météorique, KO cauchemardesques, casier judiciaire à étages (délit de fuite, violences domestiques, conduite alcoolisée, outrage à agent, coups de feu intempestifs, etc.). Coké, dopé, stéroïdé, exclu, excusé, célébré, honni, ressuscité, l’homme n’a ja