Le rideau n’est pas encore tombé, au stade national de Tokyo, sur les Mondiaux d’athlétisme 2025. Le programme des compétitions compte encore trois journées de compétition, une pleine valise de médailles à distribuer et des performances à graver dans le marbre. Mais l’exploit de l’événement est déjà connu. L’instant d’éternité, dont les témoins présents dans les tribunes ou au bord de la piste n’oublieront pas une image.
Jeudi 18 septembre, une jeune Américaine au visage de madone a réalisé, sous la pluie, sur une piste rendue glissante par l’averse, un tour de force que l’athlétisme avait fini par ne plus croire possible. En finale du 400 m, dernière épreuve de la soirée, Sydney McLaughlin-Levrone a établi, en 47’’78, la deuxième performance de l’histoire. Elle a approché de seulement 18 centièmes de seconde l’un des plus vieux records du monde, 47’’60, établi en octobre 1985 à Canberra, en Australie, par l’Allemande de l‘Est Marita Koch.