A Tel-Aviv, ce 17 février, le judo français manque de se rompre les ligaments du «je-nous». Côté «je», Clarisse Agbegnenou, 30 ans. En juillet 2021, la première semaine des Jeux olympiques de Tokyo fut la sienne – co-porte-drapeau le vendredi, médaillée d’or des -63 kg le mardi puis par équipes mixtes le samedi –, comme le fut l’olympiade précédente : sept autres titres européens et mondiaux, 91 victoires à l’international pour quatre défaites. Côté «nous», l’imposante Fédération française de judo, ses 510 000 licenciés et un modèle économique bien rodé, mutualiste et solidaire. En cause ? Un désaccord sur la marque de judogi à porter pour représenter la patrie. Côté fédéral, un partenariat global avec Adidas négocié juste avant le congé maternité de sa locomotive. Côté Agbegnenou, une relation individuelle antérieure et plus lucrative avec le japonais Mizuno, riv
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Mondiaux de judo 2023 : pour un «traitement équitable», l’autre combat de Clarisse Abgegnenou
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Onze mois après être devenue mère, l’athlète, plus beau palmarès féminin du judo français, sort d’une passe d’armes avec la Fédération, sur fond de rivalité avec la figure tutélaire Teddy Riner. Elle brigue, ce mercredi 10 mai à Doha, une 6e couronne mondiale.
Clarisse Agbegnenou face à la Slovène Tina Trstenjak, à Tokyo le 27 juillet 2021. (Anthony Dibon/Icon Sport. Abaca)
ParAnthony Diao
Publié le 09/05/2023 à 12h34
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