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Mondiaux de volley-ball: «Depuis l’arrivée de la génération d’Earvin Ngapeth, l’ambiance reste magique en équipe de France»

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Un an après leur titre olympique, les Bleus comptent parmi les favoris du Mondial qui se déroule jusqu’au 11 septembre en Pologne et en Slovénie. La génération de Ngapeth et Grebennikov pourrait glaner le seul titre lui manquant. Six d’entre eux déchiffrent l’étrange relation qui les unit, à commencer par leur voisin de parquet.
Durant les hymnes, avant France-Allemagne, à Ljubljana, en Slovénie, lors du match de poule D des Mondiaux de volley, le 26 août. (Jure Makovec/AFP)
publié le 27 août 2022 à 15h30

L’équipe de France de volley-ball a entamé sans encombre son Mondial vendredi à Ljubljana, en Slovénie, en battant l’Allemagne 3-0 (25-22, 28-26, 26-24). Une épreuve qu’elle compte bien remporter, comme le pose clairement Jenia Grebennikov : «Quand on a goûté à la médaille d’or, on a toujours soif. Au Mondial, on y va pour gagner.» Lui et cinq de ses camarades expliquent à Libération «le feeling volley-ball assez particulier» régnant dans cette équipe au palmarès impressionnant.

Jean Patry, pointu, vu par Benjamin Toniutti, passeur :

«Il a pris une place énorme dans l’équipe»

«Il y a toujours un lien particulier entre le passeur et le pointu. C’est l’attaquant principal sur lequel on doit s’appuyer. La relation doit être optimale, réglée comme une mécanique de précision. Jean a pris une place énorme dans l’équipe depuis le Tournoi de qualification olympique (janvier 2020). Il a pris beaucoup de responsabilités, confirmé dans les compétitions d’après. Il s’est bien intégré. Je ne le choisis pas forcément à chaque coup mais dans les moments de tension, le passeur a tendance à chercher l’attaquant le plus performant. Il le soulage. Dans nos têtes, on a des schémas sur ce qu’on veut faire quand l’équipe adverse sert mais on peut changer d’option par rapport à ce que le block (les joueurs qui composent la première ligne de défense) d’en face met en place et ce qu’on sent. Notre équipe a besoin de liberté dans le jeu, on joue à l’instinct. On est dans une préparation participative du match. Comme beaucoup d’entre nous jouent à l’étranger, le sélectionneur demande n