L’équipe de France de volley-ball a entamé sans encombre son Mondial vendredi à Ljubljana, en Slovénie, en battant l’Allemagne 3-0 (25-22, 28-26, 26-24). Une épreuve qu’elle compte bien remporter, comme le pose clairement Jenia Grebennikov : «Quand on a goûté à la médaille d’or, on a toujours soif. Au Mondial, on y va pour gagner.» Lui et cinq de ses camarades expliquent à Libération «le feeling volley-ball assez particulier» régnant dans cette équipe au palmarès impressionnant.
Jean Patry, pointu, vu par Benjamin Toniutti, passeur :
«Il a pris une place énorme dans l’équipe»
«Il y a toujours un lien particulier entre le passeur et le pointu. C’est l’attaquant principal sur lequel on doit s’appuyer. La relation doit être optimale, réglée comme une mécanique de précision. Jean a pris une place énorme dans l’équipe depuis le Tournoi de qualification olympique (janvier 2020). Il a pris beaucoup de responsabilités, confirmé dans les compétitions d’après. Il s’est bien intégré. Je ne le choisis pas forcément à chaque coup mais dans les moments de tension, le passeur a tendance à chercher l’attaquant le plus performant. Il le soulage. Dans nos têtes, on a des schémas sur ce qu’on veut faire quand l’équipe adverse sert mais on peut changer d’option par rapport à ce que le block (les joueurs qui composent la première ligne de défense) d’en face met en place et ce qu’on sent. Notre équipe a besoin de liberté dans le jeu, on joue à l’instinct. On est dans une préparation participative du match. Comme beaucoup d’entre nous jouent à l’étranger, le sélectionneur demande n