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Piscines : pourquoi certains bassins sont ouverts et d’autres non ?

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D’une ville à l’autre, certains bassins extérieurs peuvent accueillir du public. La décision d’ouvrir appartient aux préfectures, en concertation avec les municipalités.
Certaines préfectures ont autorisé l'ouverture au public de bassins extérieurs, comme à Antibes ou Rouen. (Damien Meyer/AFP)
publié le 9 février 2021 à 12h47

A Antibes (Alpes-Maritimes), les adeptes de la nage ont démarré 2021 par une bonne surprise. Fermés depuis le 30 septembre dernier au public, les deux bassins extérieurs de cinquante mètres du stade nautique de l’espace Jean-Bunoz ont rouvert, avec un protocole sanitaire strict. Malgré la fraîcheur hivernale, il est donc possible d’aller faire ses longueurs en journée, à condition d’avoir réservé par téléphone son créneau d’une heure et demie la veille. Après plus de trois mois à rester hors de l’eau, environ 200 nageurs investissent donc chaque jour ces bassins (contre 600 en temps normal).

A une dizaine de kilomètres, le plan d’eau extérieur de la piscine municipale des Canebiers de Cagnes-sur-Mer affiche en revanche portes closes, malgré des caractéristiques similaires. A Cannes, tout aussi proche d’Antibes, certains accès – toujours pour les bassins en plein air – ont, eux, pu se négocier dès début décembre. Même constat ambigu en Normandie : les piscines extérieures de Caen et Rouen peuvent accueillir du public. Pas celle du Havre, non loin de là.

Des situations différentes qui suscitent l’incompréhension chez les nageurs. Pourquoi certains établissements aquatiques ouvrent-ils leurs portes à tous les publics et pas d’autres ? Un couac gouvernemental sur le sujet en septembre dernier avait déjà contribué à embrouiller les esprits. L’exécutif s’était alors embourbé sur le cas particulier des piscines, au moment où il formulait une batterie de restrictions destinées à enray