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Cyclisme

Pour le peloton féminin, Milan-San Remo Donne, une éclaircie ligure parmi les mauvais augures

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Vélodossier
La Classicissima est désormais ouverte aux coureuses, avec de grands noms au départ ce samedi 22 mars. Une évolution salutaire, mais qui ne saurait masquer les difficultés que traverse par ailleurs le cyclisme au féminin.
La championne du monde Lotte Kopecky avant le départ du Tour des Flandres 2024. (Julien Baguette/Agence 43 mm)
publié le 21 mars 2025 à 16h13

La réparation d’une anomalie. Ce samedi 22 mars, le peloton masculin ne sera pas le seul à débouler dans la Via Roma de San Remo et rivaliser pour l’un des bouquets les plus disputés de la saison cycliste. Les coureuses vont également arpenter la côte ligure pour la première édition de Milan-San Remo Donne, la version féminine de la vénérable classique italienne. Le casting est à la hauteur de l’événement : la meilleure cycliste de l’époque, la Néerlandaise Demi Vollering (FDJ-Suez), y retrouvera entre autres son ancienne coéquipière Lotte Kopecky (SD Worx), la Belge double détentrice du maillot de championne du monde, ou encore la championne d’Italie Elisa Longo Borghini. Le très haut du panier du vélo au féminin se donne rendez-vous sur les pentes de la Cipressa et du Poggio pour une explication forcément scrutée puisqu’elle vient rompre une longue attente.

Comme le sucre glace sur le panettone, la déclinaison féminine de la Classicissima vient couronner un mouvement relativement récent d’ouverture paritaire des compétitions les plus prestigieuses. Si le Tour des Flandre