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Libération
Décryptage

Pourquoi sept dirigeants de fédérations sportives sont visés par des enquêtes pour soupçons de faux témoignages à l’Assemblée

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Le parquet de Paris a indiqué mardi avoir ouvert le 10 janvier sept enquêtes à la suite de signalements de députés. Ces élus soupçonnent des présidents d’organismes sportifs d’avoir livré de faux témoignages devant une commission d’enquête parlementaire.
L'Assemblée nationale, le 19 décembre 2023. (Abdul Saboor/REUTERS)
publié le 17 janvier 2024 à 18h01

Ont-elles menti sous serment devant une commission d’enquête parlementaire ? Sept personnes haut placées ou qui l’étaient jadis au sein du mouvement sportif français sont sous le coup d’une enquête, soupçonnées d’avoir tordu la réalité de certains faits exposés au cours de leur audition devant des députés. Les élus les interrogeaient à l’occasion de travaux sur les défaillances au sein des fédérations sportives. On vous explique qui est concerné et de quelles affaires il est question.

Dans quel cadre s’inscrivent ces enquêtes ?

Ces investigations, diligentées par la section «presse et protection des libertés publiques» du parquet, ont été déclenchées après plusieurs signalements de la part de députés ayant siégé au sein d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Achevée en décembre, elle se donnait pour mission d’«identifier les défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif» et, le cas échéant, de «formuler des propositions pour surmonter ces défaillances».

Pendant plus de six mois, des députés ont mené 90 auditions de victimes et d’acteurs du mouvement sportif français sur ces dysfonctionnements au sein des instances et leurs réponses apportées, notamment sur les faits de violences sexistes et sexuelles (V