L’ambiance n’est pas délétère, mais pas loin. Du moins, le rugby français offre-t-il un visage pour le moins janusien, au moment où se déroule l’élection du président de la Fédération française (FFR), à travers un duel opposant Florian Grill, candidat à sa réélection, à Didier Codorniou, à la tête d’une liste «100 % rugby». Le scrutin s’est ouvert ce vendredi 18 octobre et le verdict sera connu le lendemain, samedi 19 octobre, probablement vers l’heure du déjeuner. Or, avant même le dénouement, le challenger dénonçait dans un communiqué, envoyé vendredi après-midi, deux «entraves à l’équité pour la garantie du bon déroulement des élections» au motif que l’huissier qu’il avait mandaté s’était vu – contrairement à celui de la partie adverse – interdire l’accès au Centre national du rugby pour assister au lancement du processus de vote, ainsi que l’accès à la salle des résultats, samedi. De même que, suite à une défaillance technique, le vote (électronique) aurait dû être interrompu «pendant environ deux heures» vendredi matin. La Commission de Surveillance des Opérations Electorales (CSOE), finissant par préciser que trois huissiers étaient mandatés par la FFR pour s’assurer du bon déroulement de la «joute». Ambiance !
Eté désastreux
Pour faire court, sur les terrains, professionnels du moins, ça va plutôt bien, moins d’un an après la plus grande désillusion de l’histoire du rugby français, inopinément