Jamais fracture n’aura été autant scrutée. La pommette d’Antoine Dupont, violemment ébranlée par un Namibien un soir de gala pour le XV de France, va enfin s’effacer des conversations – enfin, on attendra un plaquage un peu saignant avant de l’affirmer. Après trois semaines composée d’une opération en quatrième vitesse, de mobilisation générale et d’interrogations autour de l’opportunité pour le génial demi de mêlée des Bleus de porter ou non un casque, le secret de polichinelle est éventé. Oui, le capitaine de l’équipe de France de rugby mènera bien la charge ce dimanche contre l’Afrique du Sud pour son quart de finale de Coupe du monde, a annoncé Fabien Galthié vendredi 13 octobre.

Dans l’annonce de la composition, déjà éventée par les sites spécialisés, la confirmation d’une innovation. Plutôt habituée à présenter un banc avec cinq avants et trois arrières, la France s’armera de six avants et deux arrières en guise de «finisseurs». Un choix d’ordinaire observé chez les Springboks qui, eux, se sont décidés au contraire à abandonner leur effrayante «bomb squad», composée de sept avants et un arrière. Cette fois, ce sera un banc en cinq-trois pour les champions du monde en titre.

La composition du XV de France : Ramos - Penaud, Fickou, Danty, Bielle-Biarrey - Jalibert, Dupont (cap) - Ollivon, Alldritt, Jelonch - Flament, Woki - Atonio, Mauvaka, Baille.