C’est le principal coup d’éclat de ce début de Coupe du monde de rugby. Le 17 septembre, dans un «Chaudron» stéphanois bouillonnant acquis à leur cause, les Flying Fijians se sont offert le scalp des Australiens (22-15), du jamais-vu depuis cinquante-quatre ans. En lice face aux modestes Géorgiens ce samedi 30 septembre à Bordeaux (coup d’envoi 17h45), les voilà aux portes d’un hypothétique quart de finale, niveau qu’ils n’avaient plus atteint depuis 2007, déjà en France.
Le gros coup de @fijirugby qui fait tomber les @wallabies 🇫🇯
— Rugby World Cup France 2023 (@France2023) September 17, 2023
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Massive result for Fiji as they topple the Wallabies 🇫🇯#RWC2023 | #AUSvFIJ pic.twitter.com/aYh59w7FM2
La prouesse pourrait se répéter à l’avenir, tant les sélections des îles du Pacifique (les Fidji, donc, mais aussi les Samoa et les Tonga) se sont renforcées ces derniers mois. En 2022, un assouplissement du point 8 des règles d’éligibilité par l’instance organisatrice internationale, World Rugby, a rebattu les cartes. Un joueur peut désormais représenter une autre équipe nationale s’il n’a plus joué depuis trois ans avec sa sélection initiale, à condition que ses parents ou grands-parents soient nés dans la nouvelle nation qu’il souhaite représenter.
S’appuyant sur ce nouveau point réglementaire, le sélectionneur samoan, Seilala Mapusua, a renforcé son groupe avec un ancien «Wallaby» et surtout trois ex-All Blacks, dont le pilier droit Charlie Faumuina, vainqueur de l’édition 2015 avec la Nouvelle-Zélande. Cinq renaturalisés figuren