Les marrons, les torgnoles, les tampons ou caramels. La beigne, l’arrêt buffet et le découpage. Une chifarnasse, une salade de phalanges pour rentrer dans la courge… S’il est un domaine dans lequel le rugby n’est pas avare, c’est bien le vocabulaire. Fleuri, imagé, rigolo même, il met à disposition des dizaines d’expressions utiles pour évoquer une seule et même chose : les coups, donnés et pris, dans le jeu et parfois en dehors des règles. Le rugby est violent. Ici, ce sont les corps qui s’entrechoquent. Les muscles se frottent aux os des adversaires et la peau est recouverte d’hématomes.
Ce samedi 23 septembre, l’Afrique du Sud affronte l’Irlande, pour le choc attendu de la poule B, et assume une stratégie purement basée sur la puissance physique de ses gros. Les champions du monde en titre se présentent avec un banc composé de sept avants pour un seul arrière. Une stratégie étonnante qui a déjà fait ses preuves contre la Nouvelle-Zélande (35-7) avant la Coupe du monde. L’idée est simple : après avoir marché sur l’adversaire avec huit colosses, on en prend sept nouveaux pour continuer à leur marcher dessus. Le pack des All Bl