Un feu vert orangé. Selon toute vraisemblance, il y aura bien un pays pour succéder à l’Angleterre au palmarès du Tournoi des six nations. Mardi, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a confirmé que l’événement rugbystique annuel aura bien lieu «à la date prévue [de samedi au 20 mars, ndlr], avec une bulle sanitaire, comme pendant le Tour de France». Soit l’épilogue de plusieurs semaines d’incertitudes, où réunions et discussions se sont enchaînées entre la cellule ministérielle, la Fédération française de rugby et le comité organisateur de la compétition. Il fallait arriver à dresser un protocole suffisamment rigoureux pour convaincre les autorités sanitaires des différents pays engagés que le jeu pouvait prendre, malgré la prolifération des différents variants qui inquiètent un peu partout en Europe.
L’affaire n’était pas gagnée : le contexte épidémique critique du début 2021, notamment au Royaume-Uni, avait contraint l’EPCR, l’instance organisatrice des Coupes d’Europe de rugby, à suspendre les compétitions (les Champions Cup et Challenge cup) «au moins jusqu’à début février». La décision faisait écho à celle prise mi-janvier par le gouvernement français, de demander aux clubs de Top 14 «de reporter leur participation» à ces compétitions continentales.
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