En sport, comme ailleurs, nul ne saurait conseiller de vendre prématurément la peau de l’ours. Pour autant, ce samedi 24 mai, à 15 h 45, c‘est bien avec un statut de grand favori que l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) pénétrera sur la prestigieuse pelouse du Principality Stadium de Cardiff, en finale de la Coupe d’Europe. Un paradoxe s‘agissant d’un club encore au seuil de la reconnaissance internationale, opposé à un adversaire, les Anglais de Northampton, dont les étagères sont déjà garnies d’une Coupe d’Europe (en 2000, l’épreuve ayant changé plusieurs fois de nom et de formule s‘appelait à l’époque H Cup), plus deux trophées du Challenge européen (considéré comme le lot de consolation, en 2009 et 2014) et deux titres nationaux (2014 et 2024), là où les Girondins, seulement nés en 2006 dans leur configuration actuelle, guignent un premier sacre… qui ne pourrait donc plus être qu’une question d’heur (es).
Car oui, malgré un exploit de Northampton en demi-finale face à la province irlandaise du Leinster (37-34), on promet quand même l’enfer aux Saints des Midlands, décimés par les blessures, et actuels modestes huitièmes d’un championnat qui ne compte que dix équipes, cont