Les fans de rugby ont été gâtés ce deuxième week-end de mars, qui correspondait à la pénultième journée du Tournoi des six nations 2024, avec trois rencontres de haut vol. Les deux premières, en outre, ont eu le mérite de faire vaciller une hiérarchie européenne en définitive pas si solidement établie que ça. Mais pas la troisième, qui a vu, dimanche après midi à Cardiff, la France dominer le pays de Galles sans trembler, 45-24, quand bien même il lui aura fallu patienter avant de faire la différence.

On reprend : battue d’un point par l’Angleterre (23-22), samedi, au terme d’un suspense haletant, l’Irlande a abandonné à Twickenham ses rêves de Grand Chelem, tout en conservant l’espoir fort probable d’un nouveau sacre dans le Tournoi. Quant à l’Italie, après treize années de disette à domicile, elle a validé, à Rome, l’amélioration observée depuis que Gonzalo Quesada a pris la tête de la Squadra Azzurra. Après un succès face à l’Ecosse (31-29), dans le prolongement du nul décroché contre la France, Garbisi and co ont déjà réussi «leur» Tournoi.

Et la France justement a retrouvé un franc sourire, elle qui, ce dimanche 10 mars, devait impérativement redresser la barre, après trois rencontres foireuses, durant lesquelles on avait pointé une inquiétante liste d’avaries, confirmant que, nonobstant, un discours officiel brouillé, les Bleus n’avaient toujours pas digéré leur échec en Coupe du monde. Une hypothèse de travail, dans un premier temps remisée, aurait consisté à profiter d