C’est un XV de France conquérant qui s’apprête à partir à l’assaut de l’Europe. Ce vendredi 31 janvier, s’ouvre en effet face au pays de Galles l’édition 2025 d’un Tournoi des six nations qu’en dépit d’un calendrier réputé peu favorable les années impaires, il guigne avec de réels arguments. Car, un peu plus d’un an après la Coupe du monde de toutes les désillusions, le sourire semble revenu sur les visages, à la faveur d’un sans-faute signé durant les test-matches de l’automne (Japon, Nouvelle-Zélande et Argentine, battus au Stade de France – ce qui, en vérité correspondait plus à un contrat rempli qu’à un exploit) ayant estompé une année 2024 pour le moins ardue sur les terrains et, plus encore, en dehors, entre affaires judiciaires à répétition et mort tragique par noyade, en Afrique du Sud, du jeune Toulousain Medhi Narjissi.
De là à parler de ciel bleu, une marge subsiste toutefois. D’autant que le staff s’est lui-même tiré une balle dans le pied en réintégrant dans le Saint des saints Oscar Jegou et Hugo Auradou (tous deux remplaçants au coup d’envoi de France-Galles), qui avaient défrayé la chronique l’été dernier après avoir