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Virilisme

Violences dans le rugby : «Ce sport reste miné par les représentations stéréotypées sur les femmes, par une domination masculine et raciale»

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Avec l’arrestation pour violences sexuelles en Argentine de deux joueurs du XV de France, le rugby français doit entamer son examen de conscience et se défaire d’un imaginaire erroné. Pour le sociologue Seghir Lazri, ce sport souffre d’un «entre-soi brutal».
Melvyn Jaminet au Stade Vélodrome de Marseille, le 20 avril 2024. (Christophe Simon/AFP)
publié le 10 juillet 2024 à 7h14

A peine commencée, la tournée du XV de France dans l’hémisphère Sud vire au cauchemar, émaillée par plusieurs scandales. L’arrestation, lundi 8 juillet en Argentine, d’Hugo Auradou et Oscar Jégou, deux joueurs du XV de France visés par une plainte pour violences sexuelles, et les propos racistes tenus plus tôt durant le week-end sur les réseaux sociaux par le joueur du RC Toulon Melvyn Jaminet continuent de mettre à mal le mythe des valeurs du rugby. Pour Libération, Seghir Lazri, sociologue du sport à l’Iris EHESS et au laboratoire SEP de l’Insep, analyse ces événements à l’aune de la socialisation particulière de ce sport.

Racisme, violences sexuelles, violences physiques… De nombreuses affaires judiciaire