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Voile

Sébastien Simon, après son avarie sur le Vendée Globe : «J’ai une patte en moins, mais ce qui m’importe, c’est de terminer»

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Victime d’une avarie majeure de foil dimanche, le skipper de «Groupe Dubreuil», actuellement deuxième de la course, raconte son quotidien à bord, entre manque de sommeil et prouesses techniques.
Sébastien Simon est ce lundi en deuxième position de la course, à 178 milles du leader. (Martin Viezzer)
publié le 9 décembre 2024 à 12h32

Après la rupture de son foil tribord dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 décembre, Libé a joint Sébastien Simon sur WhatsApp ce lundi, alors que le skippeur de Groupe Dubreuil allait bientôt passer à la longitude du cap Leeuwin (Australie) en seconde position du Vendée Globe, à 178 milles (330 km) du leader Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et 194 milles (359 km) devant Yoann Richomme (Paprec Arkéa). Le navigateur de 34 ans, qui a décidé de poursuivre la course, revient sur son quotidien à bord.

Avarie. «Je dormais avec mes bouchons d’oreille que j’ai en permanence, le bruit du bateau étant insupportable, entre 80 et 100 décibels ! Je suis incapable de dire si j’ai tapé quelque chose ou si c’est une rupture de fatigue, mais je n’ai pas entendu de crac, senti de choc. C’est le comportement du bateau qui m’a réveillé. J’ai vite compris, et quand j’ai mis une tête dehors, je me suis dit : mais il est où le foil ? Depuis plusieurs jours, je veillais à préserver mon bateau en étant