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Casse-tête

Sportifs français engagés dans les clubs russes: les fédérations en désordre de marche

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A l’image du basketteur Thomas Heurtel, qui s’est engagé avec le Zénith Saint-Pétersbourg mercredi 20 septembre, plusieurs professionnels tricolores ont été recrutés par des écuries russes cet été. Non sans poser quelques dilemmes éthico-sportifs pour les fédérations concernées.
Thomas Heurte pendant l’ultime match de poules du championnat d’Europe de basket contre la Slovénie, mercredi à Cologne. (Marius Becker/dpa Picture-Alliance. AFP)
publié le 8 septembre 2022 à 22h09

Thomas Heurtel a livré une solide partition lors de l’Euro de basket, malgré le revers de l’équipe de France de basket en finale contre l’Espagne. Pourtant, on a bien failli ne jamais le voir sur les parquets de Cologne. Non pas qu’il traînait une blessure ou qu’à 33 ans son niveau avait sensiblement baissé au point de lui fermer les portes en sélection. C’est qu’un mois plus tôt, Heurtel était à un rien de s’engager avec le Zénith Saint-Pétersbourg, champion de Russie en titre et trouble-fête de la dernière édition d’Euroligue, l’équivalent de la Ligue des champions pour le basket.

Au lieu de parapher son contrat, Heurtel s’est finalement résolu à signer une attestation sur l’honneur, dégainée au même moment par la fédération française de basket (FFBB), qui l’engage à ne pas aller jouer en Russie sous peine de ne plus être sélectionnable en équipe de France. La décision de la FFBB, prise à la hâte le 28 juillet lors d’un bureau fédéral, «s’applique également aux joueurs, joueuses, membres du staff ayant déjà signé avec un club russe ou bélarusse», est-il écrit dans le communiqué en question, et ce, «tant que le conflit