Gilles Moretton, le patron de la Fédération française de tennis (FFT) devait être un peu paumé, dimanche soir. Interrogé plus tôt dans la journée sur l’expulsion d’Australie du numéro 1, Novak Djokovic, après un invraisemblable imbroglio d’une semaine et sur la possibilité de voir le Serbe disputer le prochain Roland-Garros, le boss du tennis français rétorquait sans ciller que ses équipes travaillaient «en collaboration avec les autorités publiques» à l’accueil «des sportifs étrangers non vaccinés» en vue du Grand Chelem. Il se faisait l’écho de la ligne fixée par la ministre des Sports, le 7 janvier qui assurait sur France Info : «[Un sportif] qui ne sera pas vacciné […] pourra participer à la compétition parce que le protocole, la bulle sanitaire de ces grands événements sportifs le permettra, expliquait-elle alors. Il y a des protocoles sanitaires imposés pour les grands événements par les fédérations en question, qui viennent s’ajouter, s’additionner au protocole du pays et donc c’est ce qui permettra en France à quelqu’un comme Novak Djokovic de pouvoir entrer sur le territoire.»
Aucun passe-droit
Quelques heures après les propos du patron du tennis français dimanche, la ministre des Sports opère une volte-face complète. Alors que l’Assemblée nationale