Les 24 Heures du Mans motos ont débuté jeudi 17 avril, et dureront jusqu’à dimanche sur le circuit Bugatti de la préfecture de la Sarthe. Deux femmes seront sur la ligne de départ de la course s’élançant samedi : Amandine Creusot et Mélodie Coignard, la seconde ayant rejoint l’équipe de la première, AG Racing Team #241, alignée dans la catégorie Superstock sur une Honda CBR 1000 RR. Une septième participation pour Creusot, Bisontine de 39 ans, sacrée championne de France d’endurance en 2021 et qui fait figure de pionnière dans un monde quasi exclusivement masculin, comme ont pu l’être avant elle Magali Langlois, Eliane Pscherer ou Véronique Parisot. Elle détaille ici sa vision, pour le moins acérée, du sport qu’elle pratique.
La sensibilité mécanique : «Ma première compétition sur un vieux machin tout pourri»
«Mes parents avaient un side-car, ils me mettaient dans le panier avec mon frère et ma sœur. Puis, quand j’ai eu le permis moto, je roulais avec les copains. On roulait trop vite, on était un peu cons, il y en a un qui tombait à chaque sortie. Tout le monde y est passé sauf moi. Il n’est rien arrivé de grave mais ça aurait pu, certains ont subi plusieurs fractures. On aimait bien poser le genou sur la route, jouer avec les forces de l’ordre, des choses comme ça. Du coup, comme j’aimais aller vite, je préférais rouler en circuit. Parallèlement, j’