«Je n’ai pas eu de nouvelles de la direction de course qui n’a pris contact avec nous que deux jours et demi après l’accident.» Une semaine après l’explosion du véhicule de Philippe Boutron en Arabie Saoudite en marge du Dakar et deux jours après l’ouverture d’une enquête du Parquet national antiterroriste, pour «tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste», la famille du pilote de Sodicars s’est exprimée ce jeudi. Elle pointe la communication minime de la société organisatrice, Amaury sport organisation, à son égard et à celle du reste du bivouac.
Sur RMC, Benoît Boutron – fils de la victime et journaliste de la chaîne – donne dans un premier temps des nouvelles de son père, soigné à l’hôpital militaire Percy de Clamart, «sorti du coma», après avoir été rapatrié lundi matin depuis Djeddah. «Il est blessé aux deux jambes mais on en saura plus dans une dizaine de jours. On a pu le voir, on peut échanger, ça reste limité mais ce sont des moments particuliers, il est passé par un service de réanimation, il faut du temps pour récupérer.»
«Ne pas faire de vagues»
Si les faits entourant l’explosion, qui s’est produite deux jours avant le début du Dakar