Le grand huit. Ce dimanche, Sébastien Ogier a décroché son huitième titre mondial à l’issue du Rallye de Monza (Italie). Le Français, que seul le Britannique Elfyn Evans, son équipier chez Toyota, pouvait encore le contrarier, n’a pas craqué dans la dernière ligne droite. Le voilà donc octuple champion du monde des rallyes (WRC) – l’élite de la discipline, à une couronne de Sébastien Loeb, l’autre monstre français de la discipline au XXIe siècle.
Sébastien Ogier est un homme pressé, mais dimanche dernier, il a tenu à faire une entorse à son agenda. Une halte à Valence (Espagne), pour assister à la der du «Doctor» Valentino Rossi, monstre sacré des courses en ligne sur deux roues, à quelques virages de prendre sa retraite. Un avant-goût de ce qui l’attend, car ce dimanche, le pilote français a achevé son ultime saison complète en WRC avant de partir en préretraite. A partir de l’an prochain, Ogier ne disputera plus que quelques manches choisies çà et là, à la manière de ce que fait actuellement son illustre prédécesseur Sébastien Loeb, auteur de plusieurs apparitions ponctuelles depuis sa retraite en 2012.
Il a failli devenir moniteur de ski
Le «duel» entre les deux Français n’aura rien laissé ou presque à la concurrence : un titre pour l’Estonien Ott Tanak en 2019, année où Ogier cravachait pour conclure 3e au volant d’une Citroën qu’il connaissait peu. Le reste ? Une hégémonie tricolore longue qui court depuis 2004 et le titre originel de Loeb avec Citroën, l’an 2012 faisant office de passation de pouvoir entre