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Sueur, burpees et «zone rouge» : l’Hyrox, une compétition fitness sous haute intensité

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Des milliers de sportifs sont attendus ce week-end à Marseille pour participer à la compétition, qui allie course à pied et exercices de fitness, et dont la pratique rencontre un franc succès en France depuis un an.
Lors d'une compétition Hyrox Major à Hongkong, le 22 novembre. (Brian Ching See Wing/AFP)
publié le 7 décembre 2024 à 7h14

Assis sur un banc à l’entrée d’un Fitness Park de Saint-Ouen, Rabiy a les yeux dans le vague. Coup de mou ? Il sourit, l’air béat. «Pas du tout, je suis juste mort.» Ce mercredi soir de novembre, il sort d’un cours de sport. Accro, il y va quatre à cinq fois par semaine. «J’ai fait du judo pro, j’ai été champion en Tunisie. La sensation après le combat me manquait, confie le consultant en informatique de 29 ans. Ce cours me motive à atteindre cette zone rouge.»

Sa félicité tient en cinq lettres : Hyrox. Créé en 2017 à Hambourg, en Allemagne, ce format alliant course à pied et fitness, ambiance bootcamp, fait de plus en plus d’adeptes en France. Nice en juin puis en octobre, Toulouse en février prochain, le Grand Palais parisien en avril… Les compétitions Hyrox, massives par leur taille, se multiplient dans les parcs d’exposition depuis un an. L’édition des 7 et 8 décembre au Parc Chanot, à Marseille, affiche complet. Mi-novembre déjà, 10 000 personnes se sont affrontées Porte de Versailles, à Paris. En parallèle, le nombre de salles de sport proposant un entraînement Hyrox dans l’Hexagone a explosé, passant d’une dizaine à 320 en un an.

«Vos compétiteurs sont vos voisins»

Retour une heure en arrière, quand Rabiy tenait encore debout. Dans la salle peinte en noir du sol au plafond, Anaïs, coach sportive, annonce la couleur dès l’échauffement. «Aujourd’hui, vous êtes en compétition, vos compétiteurs sont vos voisins.» Dix femmes, neuf hommes, se répartissent en binômes à la hâte. Pas de