Menu
Libération
Analyse

Super Bowl : Donald Trump et la NFL, deux mondes qui ne peuvent pas se sacker

Article réservé aux abonnés
En prévoyant d’assister dimanche 9 février pour la première fois à l’événement sportif le plus populaire aux Etats-Unis, le Président ramène la politique sur le terrain de la puissante ligue de football américain, avec qui il entretient une relation houleuse depuis plus de quarante ans.
Le stade du Caesars Superdome, à La Nouvelle-Orléans, où se tiendra la finale du Super Bowl dimanche. (Mike Segar/REUTERS)
publié le 9 février 2025 à 8h05

Donald Trump a pris l’habitude de faire voler en éclats les normes et de procéder comme bon lui semble. En prévoyant d’assister dimanche 9 février à la 59e édition du Super Bowl, la finale du championnat de football américain qui oppose cette année les Kansas City Chiefs aux Philadelphia Eagles, à La Nouvelle-Orléans, l’imprévisible président américain s’attaque cette fois à une tradition vieille de plus d’un demi-siècle. Depuis la première finale de la National Football League (NFL) en 1967, aucun chef d’Etat américain ne s’était rendu à la finale.

Sans être gravé dans le marbre, le rituel s’est imposé au fil des mandatures. Les présidents regardent la rencontre à la télé depuis la Maison Blanche, laissant toute la lumière au jeu. «Donald Trump y va parce qu’il veut être vu. Il s’agit pour lui d’être au centre», estime auprès de Libération Louis Moore, historien américain spécialiste ces droits civiques et du sport. Trump, dont les déclarations outrancières et décrets controversés expédiés à la chaîne au cours de ses premiers jours à la tête d