Hors tennis, c’est peu dire que Steve Simon était inconnu du grand public avant la déflagration occasionnée par l’affaire Peng Shuai. Le patron de la Women’s Tennis Association (WTA), 66 ans, cultive l’art de la sobriété. Il s’épanche rarement sur sa personne. Encore moins sur sa vie privée. Il ne possède même pas de page à son nom sur Wikipédia. Ce qui ne l’empêche pas de montrer les crocs quand le moment le nécessite.
Courroucé par le sort réservé à l’ex-numéro une mondiale de double, qui a accusé début novembre un ancien haut responsable du Parti communiste chinois, Zhang Gaoli, de l’avoir contrainte à un rapport sexuel, avant de ne plus donner signe de vie puis réapparaître, mais sans gage de liberté, le patron du tennis féminin a tapoté un communiqué corrosif mercredi : «J’annonce la suspension immédiate de tous les tournois WTA en Chine, y com