Son cas a été évacué en une question. Quarante-huit heures avant le début du tournoi, Alexander Zverev a donné une simple et unique réponse. «J’ai confiance dans le système judiciaire allemand. Je crois en la vérité. Je sais ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. Il n’y a absolument aucune chance que je perde», a lâché l’Allemand, en référence à son procès pour violences conjugales, lequel a démarré vendredi 31 mai, en pleine quinzaine parisienne. Depuis, c’est motus à Roland. Tout juste l’Allemand a-t-il été timidement relancé par un journaliste en conférence de presse d’après-match contre David Goffin jeudi, à la veille de l’ouverture des débats judiciaires. Il a soufflé «avoir déjà tout dit avant le tournoi».
Le numéro 4 mondial, 27 ans, conteste devant un tribunal berlinois un jugement en première instance qui lui a infligé en octobre 2023 une amende de 450 000 euros pour «coups et blessures» contre son ancienne compagne Brenda Patea. Il lui est reproché d’avoir «maltraité physiquement une femme dans le cadre d’une dispute et d’avoir porté atteinte à sa santé» en mai 2020 à Berlin, selon la cour allemande. D’après l’ordonnance, il est accusé d’avoir «étouffé des deux mains sa partenaire de l’époque dans la cage d’escalier d’un immeuble berlinois». Celle-ci aurait «souffert de maux de gorge et de difficultés à avaler pendant plusieurs jours après l’incident», selon un journaliste