On ne sait pas de quoi les nuits de Jasmine Paolini ont été faites ces dernières semaines. Mais on peut affirmer sans trop se mouiller que ce mercredi 5 juin qu’elle a passé à Roland-Garros a largement dépassé ses rêves les plus fous. L’Italienne au format poche (1,63 m quand les cadors du circuit font minimum dix centimètres de plus) s’est d’abord qualifiée, à l’heure du goûter, pour sa première demi-finale en Grand Chelem en écartant la tête de série numéro 4 Elena Rybakina (6-2 ; 4-6 ; 6-4). Puis, trois heures plus tard, au moment de l’apéro, pour sa deuxième demi-finale en Grand Chelem après un triomphe, en double cette fois-ci, avec sa compatriote Sara Errani. Sacrée journée.
JASMINE PAOLINI DA SOGNO 💗💗💗
— Eurosport IT (@Eurosport_IT) June 5, 2024
Prima semifinale Slam della sua carriera e da lunedì esordio in top 10 👏👏👏#EurosportTENNIS #Tennis #RolandGarros #Paolini pic.twitter.com/lGRprUXX2S
«C’était un jour parfait», déclarait-elle simplement, souriante mais sans fanfaronner, après coup en conférence de presse. On aurait imaginé la Toscane de 28 ans aux origines multiples (père italien, mère polonaise, grand-père ghanéen) plus expressive tant la retrouver encore en lice à ce stade de Roland-Garros était inimaginable il y a à peine un an. Dans un circuit féminin où les débuts de carrière en boulet de canon sont légion – les trois autres demi-finalistes à Roland-Garros ont respectivement 17, 20 et 23 ans –, l’Italienne est une belle anomalie.
Pour les suiveurs les plus assidus du circuit, Jasmine Paolini