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Novak Djokovic, rebelle de match

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Jusqu’au-boutiste à l’entraînement, adepte de théories ésotériques… Au fil des années, le numéro 1 mondial, qui devrait manquer l’Open d’Australie, s’est installé dans un rôle d’ange noir du tennis.
Novak Djokovic à l'entraînement, ce vendredi. (Dubreuil Corinne/ABACA)
publié le 14 janvier 2022 à 19h05

L’Open d’Australie s’ouvre lundi et le tournoi ressemblait encore il y a peu, pour le numéro 1 mondial, Novak Djokovic, a du basilic frais au centre d’une margherita. La touche suprême d’une carrière durant laquelle ce fils de pizzaiolos de Kopaonik, village de montagne du sud de la Serbie, s’est évertué tout du long à rattraper par le col Rafael Nadal et Roger Federer. Les trois maestros ont un palmarès en Grand Chelem qui pèse à ce jour exactement le même poids, vingt titres – un statu quo dément. Melbourne, où Djokovic a l’habitude de déguster ses adversaires (neuf titres), restait la scène idéale pour le grand dépassement.

Depuis une dizaine de jours, le récit clinquant est passé à la trappe. La faute à un enchevêtrement surréaliste de faits qui a tenu en haleine le monde du tennis. Avec pour point de départ l’obtention par le joueur, non vacciné, d’une exemption médicale nécessaire pour entrer sur le territoire australien et pour l’instant sans point d’arrivée… Une audition samedi devant une cour fédérale ? Son expulsion du pays, prononcée dans une ultime audience dimanche ? Un premier tour lundi contre son compatriote Miomir Kecmanovic ? Entre-temps, dans une sag