Le tennis masculin mondial est-il entré dans l’ère Alcaraz ? Le 11 septembre, le jeune Espagnol a fait coup double : remporter son premier titre du Grand Chelem à l’US Open et rafler la place de numéro 1 mondial au Russe Daniil Medvedev. A seulement 19 ans. Un record de précocité qui le propulse déjà dans l’histoire de son sport. On pourrait penser qu’il a fait le plus dur, à savoir supplanter le trio magique de ces deux dernières décennies, Nadal, Djokovic, Federer. Mais si le Suisse, qui a récemment pris sa retraite, ne lui causera plus de souci, les deux autres sont encore loin d’avoir dit leur dernier mot.
Le pied fragilisé de son compatriote Rafael Nadal ne l’a pas empêché de remporter un quatorzième Roland-Garros cette année et de rester en embuscade à la deuxième place mondiale ; le Covid n’a pas eu raison d’un Djokovic antivax, qui a remporté son 21e Grand Chelem à Wimbledon et figure aujourd’hui à la septième place mondiale. Sans oublier la no