A quoi tient le déclic qui fait décoller une carrière ? Il suffit parfois d’un rien, d’une petite adaptation mentale, parfois physique, pour que des mois de travail payent enfin. Celui de Térence Atmane est arrivé en ce mois d’août 2025 : cantonné aux marges du tennis professionnel depuis son début de carrière, aux tournois de seconde zone où l’on se bat pour gratter quelques maigres points ATP, le Français de 23 ans a explosé cette semaine son plafond de verre aux Etats-Unis. Sorti des qualifications au Masters 1 000 (les plus gros tournois derrière les quatre Grand Chelem) de Cincinnati, il a réussi l’exploit de se hisser jusqu’au dernier carré, uniquement stoppé samedi 16 août par l’intraitable numéro 1 mondial Jannik Sinner.
136e au classement ATP avant le tournoi (place autour de laquelle il oscille depuis deux ans), celui qui a réalisé un début de saison catastrophique, avec un seul match remporté sur le circuit principal en sept mois, vient d’en gagner cinq de suite. Et pas contre n’importe qui. L’Italien Fabio Cobolli, 22e mondial, la