Puisqu’il n’y a pas de mot pour qualifier l’annonce, ce jeudi 10 octobre, de la retraite de l’Espagnol Rafael Nadal (38 ans), autant utiliser les siens. «La réalité est que les dernières années ont été difficiles, a-t-il expliqué dans une vidéo de moins de cinq minutes postée sur les réseaux sociaux. Je ne pense pas avoir été en mesure de jouer sans gêne. C’est évidemment une décision difficile, qui m’a pris du temps. Mais dans la vie, tout a un début et une fin […]. Je suis très excité d’annoncer que ma dernière apparition sera en finale de la Coupe Davis [du 19 au 24 novembre, à Malaga, ndlr] pour représenter mon pays. J’ai bouclé la boucle avec mon premier grand souvenir, la finale de la Coupe Davis 2004 à Séville. Et je me sens très chanceux d’avoir vécu tout ça.»
Vingt-deux titres du Grand Chelem, dont quatorze Roland-Garros. Mais ces mots-là auront évoqué une boucle reliant deux compétitions par pays disputées sur son sol : le Majorquin aura joué du symbole. Malgré ses vingt-trois matchs seulement disputés ces deux dernières saisons, Nadal avait toujours laissé la porte ouverte à un retour, s’opposant par exemple à un hommage après son élimination au premier tour du dernier tournoi de Roland-Garros et envoyant ses proches briefer les journalistes pour que ce