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L’annonce n’a, en soi, rien d’extraordinaire : Gaël Monfils a annoncé ce mercredi 1er octobre qu’il prendrait sa retraite fin 2026. A 39 ans, dont plus de vingt actives sur les courts – il est professionnel depuis 2004 –, avec un des palmarès les plus conséquents du tennis tricolore, établi malgré une kyrielle de blessures, renoncer à courir derrière la balle jaune relève autant du prévisible que du légitime. Il n’empêche que ça nous fiche un coup. Car on pressent qu’avec cette sortie du game, on risque de perdre bien plus que de potentielles victoires tricolores : la promesse de grands moments, à la fois impressionnants, beaux, émouvants, drôles, fournis par un gars d’un charisme réjouissant.
«Kiffer»
Gaël Monfils, c’est d’abord ce gabarit spectaculaire, 1,93 m longiligne, d’une élasticité folle : le grand écart en bout de course lui est commun, idem le plongeon ou l’envol ; ils lui ont valu le surnom de «Showman» et autre «Spiderman» – d’autres ont aussi vu une pi