Le bruit s’est propagé lundi dans la matinée dans les travées de Roland-Garros : Rafael Nadal, qui laisse depuis plusieurs mois planer un doute sur sa participation au Grand Chelem parisien, serait présent Porte d’Auteuil. Paraît-il qu’il a même prévu un entraînement le jour même, en fin d’après-midi, sur le court Philippe-Chatrier. Alors les curieux s’y sont pressés par vagues, délaissant leurs sièges sur les autres terrains où des joueurs cravachaient pour se qualifier pour le tableau principal. L’Espagnol était bien là. Amélie Mauresmo, la directrice du tournoi qui débute officiellement dimanche, aussi, confortablement installée en tribune pour ne rien rater du retour du roi. Rien ne peut résister à l’effet Nadal : même à bientôt 38 ans, même s’il est 276e au classement ATP, sa simple présence fait déplacer les foules.
Rafa is back on Court Philippe-Chatrier, with a huge crowd to welcome him 🧡#RolandGarros pic.twitter.com/JBj5FMrsrN
— Roland-Garros (@rolandgarros) May 20, 2024
Chaque jour depuis le début de la semaine, sauf quand l’Espagnol décide de fermer son entraînement au public, ce genre de scène se reproduit. Passer voir Rafael Nadal est une sorte de pèlerinage, un moment rare et privilégié que chacun savoure. Personne ne veut rater une miette du dernier tour de piste du meilleur joueur de l’histoire sur terre battue. Devant des gradins garnis, l’ogre de Manacor tape la balle avec des gros noms du circuit (Wawrinka, Medvedev et Korda y sont passés depuis lundi), à la recherche de rythme, de sensation et de confiance. En bref, tout ce qui lui manque ces deux dernières années.