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Paranoïa

Roland-Garros 2025 : après les affaires Sinner et Swiatek, la psychose des contaminations

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Testés positifs à des substances interdites, les deux joueurs ont plaidé la contamination. Beaucoup de leurs adversaires s’inquiètent de se retrouver un jour dans la même situation, faute de pouvoir contrôler tous les produits qu’ils prennent.
A gauche Jannik Sinner et à droite Iga Swiatek, lors à l'Open d'Australie 2024 à Melbourne. (Corinne Dubreuil/ABACA)
publié le 23 mai 2025 à 18h17

C’est une psychose qui ne dit pas son nom. Elle s‘est installée sur les courts, dans les vestiaires, jusque dans les chambres d’hôtels des tournois en fin de saison dernière. Elle a pour point de départ les contrôles positifs à des produits dopants d’Iga Swiatek et Jannik Sinner, causés par des contaminations accidentelles – ce qu’ont plaidé les concernés – pour justifier la présence dans leur organisme de clostébol (un anabolisant) pour l’Italien, et de trimétazidine (une substance prohibée aux effets dopants incertains) pour la Polonaise. Côté Sinner, la thèse avancée est une contamination indirecte à cause d‘un spray utilisé par son kiné pour soigner une coupure à son propre doigt. Chez Swiatek, la substance serait présente dans un médicament à la mélatonine qu’elle prend pour lutter contre les insomnies.

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