De dimanche à Roland-Garros, on a retenu les larmes. Celles belles et sincères d’un Rafael Nadal magnifiquement célébré. De ce lundi, on retiendra un sourire. Celui de Caroline Garcia, tout aussi beau et sincère, arboré pendant de longues minutes en milieu d’après-midi sur le court Suzanne-Lenglen. La Française venait pourtant de s’incliner (6-4, 6-4) contre la modeste Bernarda Pera, Américaine de 30 ans et 90e mondiale. Mais ce sourire racontait autre chose. Il disait le soulagement qu’elle avait d’en finir avec le stress, la pression, la crainte de contre-performer et de décevoir le public français. De mettre derrière elle toutes ces émotions qui longtemps l’ont rongée, l’empêchant de réaliser un rêve qu’elle a un temps frôlé : celui de remporter un Grand Chelem. Caroline Garcia a joué ce lundi son dernier match en simp