«Je sens que je suis prêt à gagner un Grand Chelem cette année. Et je n’ai pas peur de le dire.» Ces mots peuvent paraître présomptueux venant d’un jeune joueur d’à peine 19 ans, encore inconnu du grand public il y a quelques mois. En réalité, ils ne sont que la suite logique d’une progression fulgurante. Depuis le début de l’année, Carlos Alcaraz impressionne. Les performances du natif d’El Palmar, un village de la banlieue de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, et protégé de l’ancien n° 1 mondial Juan Carlos Ferrero (vainqueur de Roland-Garros en 2003), suscite l’admiration des plus grands noms du tennis.
«Pendant des années, je me suis inquiété du vide que mon neveu risquait de laisser dans notre sport lorsqu’il prendrait sa retraite. Je suis maintenant convaincu que cette lacune sera complètement comblée», écrit même Toni Nadal dans la chronique qu’il tient dans le quotidien espagnol El País. L’oncle et ancien coach de Rafael Nadal ne tarit pas d’éloges pour la nouvelle star du tennis espagnol qu’il voit déjà comme le «futur leader du circuit ATP».
Et pour cause, vainqueur cette année des ATP 500 de Rio et de Barcelone, puis du Masters 1 0