Cori Gauff n’aime pas perdre de temps. A l’image de son match ce lundi contre la Tunisienne Ons Jabeur, 26e mondiale et meilleure joueuse arabe de l’histoire, remporté 6-3, 6-1 en cinquante-trois minutes. Celle qui préfère qu’on l’appelle «Coco» n’y va pas par quatre chemins. D’une précocité exceptionnelle, l’Américaine, grande fan des sœurs Williams, rejoint pour la première fois de sa carrière les quarts de finale d’un Grand Chelem, à seulement 17 ans.
Joueuse la plus jeune à évoluer à ce niveau (il faut remonter à la 350e place mondiale pour trouver une joueuse à peine plus jeune qu’elle : l’Américaine Robin Montgomery est née en septembre 2004 et Coco Gauff en mars de la même année), Coco Gauff sait garder les pieds sur terre. «Je crois que c’est la deuxième ou troisième fois que j’entre en deuxième semaine d’un Grand Chelem. Je dirais que c’est un voyage pour moi, et c’est le voyage le plus professionnel que j’ai fait à ce jour», expliquait-elle samedi, sortant gagnante de son troisième tour après l’abandon de l’américaine Jennifer Brady (14e mondiale).
«C’est évidemment un exemple de précocité. On a eu des exemples dans le passé, mais là c’est vraiment impressionnant, confie Justine Henin, ancienne numéro 1 mondiale belge, à Libé. Quand on regarde tout ce qu’elle a franchi à des âges extrêmement précoces, c’est vraiment hallucinant.» Première finale d’un Grand Chelem junior à 13 ans et demi à l’US Open, vainqueure de Roland-Garros juniors à 14 ans (d