«Led Zeppelin, AC/DC, Guns’n’Roses… ce sont les trois groupes parfaits pour me mettre dedans avant un match», glisse Iga Swiatek après sa victoire express contre la Russe Daria Kasatkina en demi-finale (6-2, 6-1 en 1h04). La playlist de la numéro 1 mondiale envoie, à l’image de son parcours sur ce Roland-Garros. Une nouvelle fois jeudi, la Polonaise a offert une leçon de tennis aux spectateurs du court Philippe-Chatrier en surclassant son adversaire pour s’offrir une 34e victoire d’affilée. Imperméable à la pression, Iga Swiatek, 21 ans, domine de la tête aux pieds le circuit féminin depuis quelques mois. La grande question est : qui arrivera à la faire tomber ?
Son adversaire de samedi, peut-être. Du haut de ses 18 ans, Coco Gauff, petit prodige américain à la précocité déconcertante, a quelques atouts pour enrayer le rouleau compresseur polonais. «C’est la joueuse la plus rapide sur un court aujourd’hui, elle est ultra-explosive, elle sert aux alentours de 200 km/h, ce qui est peu fréquent sur le circuit féminin. Elle a un revers qui va très vite et un coup droit bombé très efficace sur terre battue. Elle peut poser des problèmes à Swiatek si elle gère bien l’événement. C’est sa première finale en Grand Chelem, ce n’est pas anodin», analyse Patrick Mouratoglou, entraîneur de S