Iga Swiatek n’est pas l’archétype du grand méchant dans les films. Son visage poupin, toujours en partie caché par une casquette qu’elle ne semble quitter que pour dormir, et sa voix aiguë, lui donnent des airs inoffensifs. Mais, comme un loup-garou à la nuit tombée, la Polonaise se transforme quand elle entre sur le court. Raquette en main, elle dévore ses adversaires un à un. Puis parfois, à la fin de ses rencontres, comme si elle retrouvait ses esprits, Iga Swiatek s’excuse de l’affront infligé par son double maléfique. Il y a une dizaine de jours, le Guardian déterrait un surnom qui, paraît-il, lui collait aux baskets à l’adolescence : «Eviswiatek», parce qu’elle «éviscère tous ses adversaires».
#RolandGarros | 🚄 L'Iga express est passé ce matin sur le court central. 6-0, 6-0 en moins de 40 minutes de jeu. Iga Swiatek est PHÉNOMÉNALE 🤩
— francetvsport (@francetvsport) June 2, 2024
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Cette année à Roland-Garros, Eviswiatek a encore fait quelques carnages. Le plus gros d’entre eux a eu lieu en huitième de finale. La pauvre Anastasia Potapova, honorable 41e au classement WTA, s’est fait humilier en mondovision : 6-0, 6-0 en 40 minutes. Temps de jeu effectif (une fois les temps morts et changements de côté enlevés) : 6 minutes et 58 secondes. La Russe a pu se consoler deux jours plus tard en voyant Marketa Vondrousova, 6e joueuse mondiale et gagnante de Wimbledon en 2023, se faire à son tour balayer par l’ogresse polonaise (6-0 ; 6-2).