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Roland-Garros : Naomi Osaka devrait avoir droit au silence

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Roland-Garros 2024dossier
La numéro 2 mondiale a annoncé lundi quitter cette édition de Roland-Garros après la pression qu’elle a subie pour assister aux conférences de presse malgré son refus.
Naomi Osaka, à Roland-Garros, le 30 mai 2021. (Mathias Depardon/Libération)
publié le 1er juin 2021 à 18h55

Les athlètes de haut niveau sont-ils des êtres humains à part, dont on est en droit d’exiger plus que le quidam, pour des raisons d’argent notamment ? C’est l’interrogation qui nous vient, après la décision prise lundi par Naomi Osaka de quitter le tournoi de Roland-Garros : pour avoir annoncé qu’elle ne sacrifierait pas à l’exercice obligé des conférences de presse lors de cette quinzaine, la championne japonaise et actuelle numéro 2 mondiale était menacée d’expulsion. De fait, répondre aux médias fait partie des engagements des participants aux tournois du Grand Chelem, rappelle le média australien ABC, qui cite le règlement : «A moins d’être blessé ou dans l’impossibilité physique de se présenter, un joueur a l’obligation de participer aux conférences de presse organisées immédiatement ou trente minutes après chaque match, y compris en cas de forfait, qu’il soit vainqueur ou perdant, à moins que ce timing soit modifié par l’arbitre pour une bonne raison. En outre, tous les joueurs du tableau principal doivent participer, si cela leur est demandé, à une conférence de presse pré-tournoi […]. Les obligations médiatiques incluent, mais ne s