A Roland-Garros, le stade a beau avoir vécu une mue considérable ces dernières années, le temps semble figé. Un complexe moderne, probablement plus adapté à son époque, est né Porte d’Auteuil, ce qui suscite un accès de nostalgie du côté de Toni Nadal. «C’est plus froid maintenant, c’était plus convivial avant», glissait la semaine dernière à Libération l’entraîneur de tennis et «oncle de». Ce qui est en revanche de nature à rassurer l’entraîneur de tennis, c’est que sur le terrain, l’histoire se répète.
Pour la 14e fois en 18 ans, le même nom est de nouveau gravé sur la coupe des Mousquetaires, celui de son neveu, Rafael. Qui a réalisé dimanche «peut-être la plus grande performance sportive de tous les temps», selon la formule d’Amélie Mauresmo, ex-numéro 1 mondiale et directrice du tournoi. Si les superlatifs manquent pour qualifier les performances de Rafael Nadal, l’héritage sportif va bien au-delà de son immense palmarès. Depuis plus de quinze ans, le Majorquin inspire toute une génération de joueurs et de joueuses, comme peu d’athlètes l’ont fait avant lui.
Vu la durée du règne de l’Espagnol, certains ont eu le temps d’arriver au sommet de l’élite mondiale à leur tour. Comme l’incontestable patronne du circuit féminin :