Roxadustat. Ce n’est pas le nom d’une future pépite des cours de tennis mais d’un médicament anti-anémique. Comprendre une substance qui stimule la production d’hémoglobine et de globules rouges, généralement utilisée dans le traitement des patients souffrant de problèmes rénaux. Et pour l’heure, le Roxadustat entraîne la suspension provisoire pour dopage de l’ancienne numéro 1 mondiale de tennis Simona Halep. L’athlète a réagi vendredi soir. Elle a promis de se battre «jusqu’au bout pour prouver» qu’elle n’a «jamais pris sciemment de substance interdite».

La joueuse a qualifié l’annonce de «plus grand choc de [s]a vie». «Aujourd’hui commence le match le plus difficile de ma vie: un combat pour la vérité», écrit-elle. Simona Halep risque jusqu’à quatre ans de suspension selon la réglementation antidopage. Dans un premier temps, elle dispose de dix jours à compter de la notification de l’ITIA pour faire appel de sa suspension provisoire. «Je me battrai jusqu’au bout pour prouver que je n’ai jamais pris sciemment de substance interdite et je suis sûre que tôt ou tard, la vérité éclatera », se défend-elle, en insistant sur la « quantité extrêmement faible » trouvée dans l’échantillon en question.

L’annonce a été faite ce vendredi après midi par l’Agence d’intégrité du tennis qui a précisé dans un communiqué que la championne était «provisoirement suspendue, interdite à la compétition ou de participer à des événements liés au tennis». L’affaire remonte au mois de septembre. Lors de l’US Open aux Etats-Unis, la Roumaine a échoué à un test de dépistage de drogue. Double championne du Grand Chelem et actuellement neuvième au classement WTA, la Roumaine de 31 ans avait annoncé le 15 septembre dernier avoir subi une opération du nez pour des problèmes de respiration et décidé de mettre un terme à sa saison.

Halep est la première joueuse de premier plan prise dans les filets de l’antidopage depuis la retentissante suspension de Maria Sharapova en 2016. Contrôlée positive au meldonium, la star russe avait finalement écopé d’une suspension de quinze mois. Simona Halep suant à elle risque jusqu’à quatre ans de suspension selon la réglementation antidopage. Dans un premier temps, elle dispose de dix jours à compter de la notification de l’ITIA pour faire appel de sa suspension provisoire.

(Article mis à jour à 19 heures 30 avec la réaction de Simona Halep).